Assurez-vous que les polices sont accompagnées de licences et qu'elles seront acceptées par tout le monde.
Analysez les projets afin d'identifier les risques liés à l’utilisation des polices au bon moment.
Les institutions culturelles sont conscientes de la valeur et de l’importance de leurs collections. Aujourd'hui, le travail de conservation requiert presque inévitablement de numériser les collections.
Les visiteurs des musées y trouvent leur compte, en profitant d’expériences enrichies et en accédant aux collections en ligne. De plus, la numérisation ouvre des possibilités de recherche et préserve les savoirs des risques menaçant l'intégrité des objets physiques.
La rentabilité de la numérisation n'a cessé d'augmenter ces 20 dernières années. Les coûts de stockage numérique et des technologies de capture d’images deviennent plus abordables, et des systèmes automatisés peuvent effectuer les saisies de données qui prenaient autrefois tant de temps.
Dans le même temps, la qualité des images numériques s'est améliorée. Partout dans le monde, les musées tirent parti des avancées techniques pour proposer des photographies présentant les moindres détails des œuvres.
Le processus de numérisation du musée Teyler
Le musée Teyler de Haarlem, aux Pays-Bas, a franchi le pas de la numérisation. Le projet a été mené sur quatre ans et s’est achevé en 2011 avec le lancement d'un nouveau site web présentant tout l’univers du musée, par thème : art, histoire naturelle et objets scientifiques.
Le musée est passé d’un modeste ensemble de ressources numériques à une collection très complète de photos, d'objets numérisés à 360 degrés et de vidéos d’œuvres, d'instruments scientifiques et de spécimens d'histoire naturelle.
Pour exploiter pleinement ces fichiers numériques, il a été nécessaire de les organiser et de les identifier systématiquement. C’est pourquoi le musée a décidé d'investir en 2010 dans un système de gestion des ressources numériques : Extensis Portfolio.
Teyler tenait absolument à intégrer ce nouveau système à son système existant de gestion des collections. Les conservateurs des musées et responsables de galeries ont souvent recours à un logiciel de gestion des collections pour disposer de références visuelles correspondant aux éléments de la collection.
Généralement, ces logiciels ne prennent en charge que des images basse résolution et il est de ce fait impossible de voir les plus petits détails des objets. Un système de gestion des ressources numériques augmente la valeur de la collection en donnant accès à des photographies haute résolution ainsi qu’à de nombreux autres formats de texte, de vidéos et d'images.
Aujourd'hui, le catalogue du musée Teyler compte plus de 350 000 ressources gérées via la solution de gestion des collections et Extensis Portfolio. L’API (interface de programmation d'applications) de Portfolio permet une intégration bidirectionnelle avec divers systèmes, notamment avec les logiciels de gestion des collections. Les institutions peuvent facilement enrichir leurs ressources numériques en y ajoutant des métadonnées, sans opérations supplémentaires de saisie des données. Toutefois, l'imagerie haute définition risque de compromettre la valeur ajoutée.
Pourquoi la compression des images est-elle capitale pour les institutions culturelles ?
Les images doivent saisir chaque détail de l’apparence d’un objet, jusqu’à la patine, aux coups de pinceau ou à la rouille qu’il présente. Ainsi, les projets de numérisation donnent lieu à de grandes quantités de fichiers d'images en très haute résolution. Ces fichiers sont souvent très volumineux et posent des difficultés dans les processus de travail. Ils sont par exemple trop lourds pour être envoyés par e-mail, en pièce jointe. En outre, les fichiers accaparent une grande part de l’espace de stockage. Des réseaux à bande passante élevée et des stations de travail puissantes sont nécessaires pour tirer avantage des collections numérisées.
Dans un tel contexte, la compression des images procure des bénéfices évidents. Cependant, jusqu’à récemment, les systèmes de compression étaient onéreux et chronophages. En outre, on ne pouvait réduire la taille des fichiers sans sacrifier la qualité des images. Les solutions disponibles n’étaient dont pas adaptées aux besoins des musées et autres institutions culturelles, qui cherchaient avant tout à préserver l’intégrité visuelle. Le format de fichier MrSID a finalement pu répondre à leurs attentes.
Qu’est-ce que le format de fichier MrSID et l’extension .SID ?
MrSID est une technique de compression brevetée d’Extensis, capable d'offrir une imagerie haute résolution et des niveaux de performances élevés, ainsi que de répondre aux exigences spécifiques du secteur d'activité.
Le taux de conversion sans perte d’une image type est de 2:1 avec MrSID. Cela signifie que la taille d'un fichier non compressé peut être réduite de 50 % sans perte de données.
La technologie offre également des possibilités de compression sans perte visible à l’œil nu, avec des taux allant jusqu’à 20:1, en conservant visuellement la même image. Cela suppose une perte de donnée, mais qui reste imperceptible dans certaines utilisations des images. Des taux de compression supérieurs sont également disponibles. Selon le format de fichier d'origine et les données à conserver, des taux de 40:1 et plus peuvent être envisagés.
La technologie MrSID est intégrée dans Extensis Portfolio. Les utilisateurs réduisent leurs coûts de stockage, gagnent du temps et accèdent plus facilement à leurs collections. Cliquez ici pour en savoir plus sur MrSID.
Au musée Teyler, MrSID ne sert pas qu’à archiver des fichiers
L’équipe du musée Teyler est très satisfaite des résultats obtenus depuis qu’elle utilise le format de fichier MrSID pour archiver ses ressources numériques. L’équipe a également recouru à cette technologie récemment dans le musée en lui-même.
Les photographes du musée ont travaillé sur une gravure de Giovanni Battista Piranesi (1720-1778) nommée « Veduta di Roma ».
Le format de l’œuvre d'origine ressemblait à une affiche de taille moyenne et le musée souhaitait la transformer en toile de fond, d’une hauteur équivalant à deux étages. L'idée consistait à l’exposer dans la prestigieuse salle ovale du musée pour en faire un cadre panoramique qui transporterait les visiteurs au cœur des vestiges romains et du monde artistique du 18e siècle.
L'image produite a été assemblée à partir de 90 photos individuelles prises avec un appareil Hasselblad H5D 50MS de 50 mégapixels. Le panorama a été créé numériquement dans un fichier Adobe .PSD de 6,4 Go, de 58 466 px x 39 016 px., qui a ensuite été compressé en fichier .SID de 2,53 Go. Cinq images ont ainsi formé la toile de fond de l’exposition.
Avantages d'une transformation numérique
Une stratégie de numérisation associée à un processus de compression des images haute résolution aide les institutions du secteur de la culture et du patrimoine à donner vie à leurs collections et à toucher de nouveaux publics.
Richard Bamford - Richard Bamford – Directeur Relation client
Après des études de design et de marketing couronnées de succès il y a un peu plus de 25 ans, Richard a développé un intérêt certain pour les nouvelles technologies au lancement du système d’exploitation Système 6 de Macintosh et après avoir eu la chance d’assister au MacWorld à San Francisco. Richard dirige l'équipe européenne d’Extensis, dans les bureaux de Northampton, au Royaume-Uni. Ses collègues et lui offrent une assistance technique multilingue avant et après-vente, assurent le fonctionnement optimal du service clientèle et collaborent avec un vaste réseau de partenaires de toute l’Europe. En dehors de ses déplacements professionnels et de ses rencontres avec les clients, Richard s’adonne à la photographie, prend soin de ses poules et poulets, et promène son chien Finton. Par ailleurs, il adore la cuisine italienne.
