Même les concepteurs les plus organisés peuvent avoir du mal à gérer les polices. Heureusement, l’activation automatique des polices leur permet d’utiliser les polices dont ils ont besoin tout en laissant libre cours à leur imagination débordante. N’oubliez pas que les polices ne sont pas que des caractères. Elles sont minuscules, mais elles constituent aussi parfois des éléments complexes d’un logiciel. De par leur technicité, il suffit d’utiliser un peu de code pour les rendre beaucoup plus accessibles et faciles à gérer pour les autres logiciels que vous utilisez, en particulier vos applications créatives.
Si vous souhaitez comprendre tous les avantages de l’activation des polices avec un logiciel de gestion des polices, vous devez comprendre les autres possibilités.
Auparavant, lorsque les concepteurs travaillaient sur de beaux projets dans Adobe Photoshop ou InDesign, les polices interrompaient leur flux de travail. Imaginons que vous ouvriez un nouveau document créatif que l’on vous a envoyé. Dès que vous l’ouvrez, vous recevez un message d’erreur vous indiquant que vous devez activer les polices dans le document, car sinon il ne s’affichera pas correctement. Vous devez donc interrompre vos activités, retrouver les polices en question et les activer.
Ce processus peut être un peu différent en fonction de l’outil de gestion des polices que vous utilisez (et si vous en utilisez un ou non), mais une chose est sûre : cette méthode est loin d’être idéale. Ce petit détail pourrait sembler peu problématique. Mais les concepteurs doivent effectuer cette opération plusieurs fois par jour. Et s’ils doivent créer un tout nouveau document à partir de rien, activer les polices pour les comparer et expérimenter peut devenir un travail colossal. Pour les services de marketing ou les agences de création, ces interruptions du flux de travail cumulatives viennent s’ajouter à des délais d’exécution plus longs, à une mauvaise communication et à des concepteurs mécontents.
Si vous utilisez un gestionnaire de polices efficace pour l’activation automatique, le flux de travail ne sera pas interrompu. Votre logiciel de gestion des polices gère les polices en question à votre place. Il les active « automatiquement » à mesure que vous les utilisez dans vos documents. Ainsi, si vous recevez et vérifiez un document pour la première fois, vous pouvez vous mettre immédiatement au travail. Vous gagnez du temps et vous pouvez améliorer la cohérence. L’activation manuelle des polices (et même l’activation des polices par certains gestionnaires de polices) n’est pas toujours fiable. Autrement dit, un concepteur peut très facilement choisir la mauvaise police.
Mais comment l’expliquer ? Après tout, une police est une police. Comment un concepteur ou même un outil de gestion des polices pourrait-il choisir la mauvaise police ?
Bien qu’il soit difficile de définir exactement le nombre de polices utilisées dans le monde, nous savons qu’il existe bien plus d’un demi-million de polices, et que ce nombre ne cesse d’augmenter. De nombreux concepteurs utilisent des centaines, voire des milliers de polices. Et même si un nom de police peut vous apprendre beaucoup de choses, cela ne suffit pas.
Prenons l’exemple d’Helvetica, l’une des polices préférées des fans de conception. Helvetica a connu plusieurs itérations au fil des ans. En réalité, il existe de nombreuses versions différentes d’Helvetica, mais vous ne les reconnaîtrez peut-être pas au nom de la police, ni même au nom du fichier. Techniquement, toutes ces différentes versions sont Helvetica. Certains des changements apportés à ces caractères sont si subtils qu’un concepteur pourrait ne pas les remarquer tout de suite, surtout s’il se contente de regarder un exemple de texte comme « voix ambiguë d’un cœur qui au zéphyr préfère les jattes de kiwis ». Ainsi, bien qu’un concepteur ou un outil de gestion des polices puisse activer Helvetica pour un document utilisant Helvetica, il se peut que ce ne soit pas le bon.
Certains gestionnaires de polices pour l’activation automatique passent également à côté de ces différences. Tout comme pour l’activation manuelle des polices, ils rechercheront et activeront les polices des documents en fonction du nom et omettront donc de vérifier la version des polices.
Certains pourraient penser que si c’est « similaire », c’est « suffisant ». Mais tous ceux qui travaillent régulièrement avec des polices, en particulier dans InDesign, savent bien que la moindre différence peut changer l’enchaînement et l’habillage du texte. Et ce n’est que le début du problème. Le véritable problème lié à l’utilisation d’une mauvaise police est que chaque police a un CLUF spécifique, ou accord de licence. Utiliser les mauvaises polices pour un projet n’est pas seulement incohérent, mais peut aussi être illégal et exposer les concepteurs, les agences et les marques à des litiges.
Toutes les solutions de gestion des polices Extensis sont dotées de FontSense, une technologie brevetée qui analyse les caractères et établit une correspondance parfaite dans le processus d’activation automatique des polices. Par conséquent, si les concepteurs économisent beaucoup de temps et évitent bien des frustrations, ils peuvent aussi être sûrs de disposer des bonnes polices pour leur travail.
Les solutions de gestion des polices, telles que Suitcase Fusion, Suitcase TeamSync et Universal Type Server permettent aux concepteurs de gagner du temps et d’améliorer la cohérence. Elles s’intègrent à de nombreuses applications créatives répandues, notamment InDesign, Photoshop et After Effects d’Adobe Creative Cloud, ainsi que Sketch pour l’interface utilisateur et la conception web.
Nul besoin d’être créatif pour comprendre qu’un flux de travail ininterrompu et une meilleure concentration présentent des avantages. Nous savons tous à quel point un obstacle peut être gênant. Il ne s’agit pas seulement du temps et de l’énergie que vous passez à résoudre ce problème. C’est surtout qu’il est difficile de se concentrer et de retrouver son rythme par la suite. L’activation automatique des polices permet aux concepteurs de se focaliser sur ce qu’ils aiment, c’est-à-dire la conception, et leur évite de devoir rassembler des polices numériques dans des dossiers toutes les trente minutes.
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